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Le SAMU-SAS 80 à Amiens, s’équipe en V7 de la solution complète du SI-SAS d’EXOS

Depuis la fin octobre 2024, le SAMU-SAS 80 est passé de la V6 à la toute dernière V7 de la solution complète d’eRS et ses fonctionnalités de communication avancée. Les principaux utilisateurs du service, évoquent cette migration et les avantages des nouvelles fonctionnalités proposées.

Le docteur Christophe Boyer, chef de service SAMU/SMUR, Julien Gricourt, cadre de santé, Juliette Boucher ARM-Formatrice CFARM et Olivier Targa en charge du déploiement informatique, témoignent à la suite de la bascule opérée à la fin du mois d’octobre dernier au Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens-Picardie.

Le SAMU-SAS 80 a basculé sur la V7 d’eRS depuis la fin octobre 2024. Pouvez-vous nous dire en quelques mots comment s’est déroulé cette évolution ?

Dr Christophe Boyer : « La mise en place de la V7 s’est faite sans aucune difficulté. Comme d’habitude, l’accompagnement par le formateur d’EXOS, s’est déroulé de façon professionnelle. La véritable expertise d’EXOS a été mise à notre disposition, avec compétence et bienveillance, pour une bascule réussie. »

Julien Gricourt : « Le passage de V6 en V7 s’est très bien passé. Grâce à la formation réalisée en amont par les équipes d’EXOS, et aussi à l’accompagnement qui a suivi, l’appropriation de la solution par l’équipe a été assez aisée. Le temps de formation, bien dimensionné, a permis aux agents de poser toutes leurs questions relatives à cette migration. Le déroulement de l’opération a été assez simple. »

Juliette Boucher : « Grâce à la formation dispensée par Exos, quelques semaines auparavant, la bascule s’est faite en toute sérénité, aucune angoisse pour la mise en place, c’est important ! »

Olivier Targa : « Après de nombreuses années de collaboration avec Exos et plusieurs mises à jour importantes, nous commençons à être rodés. Nous avons désormais la capacité de monter une seconde salle équipée de 12 postes de travail, au profit de la formation, avec des fonctionnalités à isopérimètre de la salle de régulation principale. Bien entendu, côté Exos, cela a représenté l’installation et le paramétrage de nouveaux serveurs, la conduite de toute une série de tests, et une période de formation et d’accompagnement. Dans l’ensemble tout s’est très bien déroulé.
De notre côté, au niveau de la téléphonie, depuis notre passage en BTIP depuis 2023, nous étions déjà prêts à passer en V7, donc pas d’impact particulier. »

Grâce à la formation dispensée par Exos, la bascule s’est faite en toute sérénité, aucune angoisse pour la mise en place, c’est important ! ».

EXOS = Après de nombreuses années à travailler sur la V6, comment les utilisateurs se sont approprié la nouvelle solution ?

Dr Christophe Boyer : « Bien que la formation et l’accompagnement proposés aient permis une appropriation rapide de la nouvelle version, il convient de rappeler que celle-ci est très différente de la précédente. Il faut donc répondre pour chacun des deux principaux niveaux d’utilisateurs.
Pour ceux que l’on pourrait qualifier de « jeunes collaborateurs », c’est une appropriation immédiate, ils ont réellement l’habitude d’utiliser l’informatique. Ils ont basculé presque instantanément sur la V7, j’ose dire presque sans formation, pas sur les fonctions bien sûr, mais dans leur navigation, leur orientation dans l’univers et l’environnement du logiciel.
De fait, un peu plus de difficultés pour ceux relevant du niveau « d’expert », qui ont utilisé la V6 depuis maintenant plus de 10 ans. Ce changement important de version, leur a imposé une gymnastique d’esprit, tant ils acquièrent des mécanismes de raccourcis qu’il leur faut chasser, mais qu’ils ont toujours envie de retrouver…
Cela dit, la période d’adaptation a été brève, et nous avons maintenant toutes et tous basculé sur la V7. »

Julien Gricourt : « Après une brève période d’appréhension, liée au changement majeur du visuel, puisqu’en téléphonie, on passe de l’affichage des différentes salles de l’horizontale en V6 à la verticale en V7 – grâce aux explications reçues durant la formation, les agents se sont rapidement approprié l’outil. »

Juliette Boucher : « La nouvelle interface de téléphonie est très différente avec son affichage à la verticale, mais reste très fluide et intuitive, cela la rend très efficace.
Nous n’avons pas eu de difficulté à nous repérer, on s’y retrouve ! Cela s’est fait assez naturellement. »

La nouvelle interface de téléphonie est très différente avec son affichage à la verticale, mais reste très fluide et intuitive, cela la rend très efficace ! ».

EXOS = De votre point de vue, celui de principal utilisateur, que pouvez-vous nous dire des nouvelles fonctionnalités proposées ?

Dr Christophe Boyer : « Nous disposions déjà, d’énormément de fonctions de téléphonie en V6 auparavant. En ma qualité de médecin régulateur, je n’utilise qu’une toute petite partie de ces fonctions pour le moment, l’acte de régulation est simple techniquement pour moi. Grâce à la nouvelle interface graphique en V7, ce sont tous les mécanismes autour de l’acte de régulation qui ont progressé. C’est la progression de ces mécanismes qui va considérablement faciliter l’exercice professionnel et donc la vie des ARMS, des OSNP, des coordinateurs et des autres profils présents en salle de régulation.
Ce qui est très intéressant, ce sont les conférences à plusieurs, qui ouvrent des perspectives très intéressantes, tout particulièrement sur les filières de soins : lorsque l’on doit prendre en charge un patient avec plusieurs autres spécialités transversales notamment. Il nous reste à bien nous approprier l’outil et à travailler sur divers scénarii, afin d’obtenir une exploitation plus aboutie. »

Julien Gricourt : « La liste des fonctionnalités s’allonge, après la Visio, la possibilité d’envoyer des prescriptions médicamenteuses par SMS ou par courriel, il est possible d’envoyer aux appelants des consignes de surveillance par SMS, après avoir obtenu un conseil médical.
La possibilité de mettre plus de 3 interlocuteurs dans une conférence est très appréciable. C’est la modularité proposée dans l’organisation de l’écran de téléphonie, qui convient parfaitement. Chaque agent, en fonction de son profil, organise son interface. La possibilité de se constituer une liste de numéros favoris, en complément des lignes directes déjà présentes, augmente la personnalisation de l’écran et limite le temps de recherche et donc de transfert des communications.
La fonction de chat, permet à chaque groupe professionnel ARM, OSNP, Médecins Régulateurs, Sage-femme, etc…, de disposer d’un lieu d’échange d’informations entre eux, en lien avec un ou plusieurs dossiers de régulation médicale.
Pour moi, l’utilisation de la V7 permet souplesse et polyvalence à chacun des profils présents au sein du CRRA. »

Juliette Boucher : « Au cours de la formation, nous avons découvert de nombreuses fonctionnalités, comme la possibilité d’établir une communication avec plus de 3 interlocuteurs dans une conférence, avec la possibilité de monter jusqu’à 9. Les possibilités d’utilisation sont élargies : recours à l’interprétariat, prise en charge par des spécialités, etc…
La fonction du métronome, permet de rythmer les gestes de RCP guidés par téléphone, sans faire monter le niveau sonore de la salle.
La commande « SOS » en téléphonie, profite à un agent (débutant ou expérimenté) en difficulté, qui souhaite demander de l’aide dans le traitement de son appel, sans mettre la communication en attente, sans avoir à rechercher un collègue disponible dans la salle et donc sans les freins ou les biais en rapport.
La fonction de messagerie chat, couplée à l’invitation à ouvrir un dossier, représente un gain de temps très appréciable dans la transmission de certaines informations. Le médecin régulateur sait exactement de quoi il retourne, ce qui se passe et sur quel dossier.
Cela nous permet également d’échanger plus rapidement et de façon plus sécurisée avec le coordinateur ambulancier sur des thématiques de délai d’intervention par exemple.

EXOS = « En quoi ces fonctionnalités améliorent les conditions d’exercice des professionnels, et renforcent la qualité d’accueil des usagers du SAS ? »

Dr Christophe Boyer : « Toutes les nouvelles fonctionnalités que propose la V7, offrent une souplesse évidente entre les différentes cellules de régulation. »

Julien Gricourt : « Le fait que l’historique des dossiers suive le cheminement de l’appel tout au long de sa régulation entre les mains des différents intervenants représente une plus-value importante.
Il est indéniable que la modularité proposée par cette version, augmente la fluidité des actions pour les agents et la performance globale du service. »

Juliette Boucher : « La possibilité d’obtenir l’historique des dossiers lié au numéro de téléphone de l’appelant, permet à chaque intervenant sur le dossier (ARM, OSNP, Médecins, Coordinateur) de disposer d’un maximum d’informations antérieures lorsqu’il décroche l’appel déposé dans sa salle d’attente. Cela facilite et renforce la qualité d’accueil au décroché, le tri et l’orientation du dossier se font plus facilement.
C’est sans doute la modularité de nos écrans qui plait le plus. Cela nous permet de mieux organiser la veille des différentes activités. En V7, plus de salles sont disponibles, mais toutes ne nous concernent pas en fonction de notre profil. Chacun se constitue son interface bien à lui, c’est très pratique, cela permet de ne pas être « pollué » par le visuel et les sonneries des autres activités, sans pour autant les masquer ou nous empêcher d’intervenir en décrocher dans des zones qui débordent.
L’organisation individuelle de l’interface, fait que l’on ne cherche plus ou beaucoup moins longtemps.
Le transfert des communications entre cellules est beaucoup plus fluide et cela réduit sensiblement le délai d’attente. »

Il est indéniable que la modularité proposée par cette version, augmente la fluidité des actions pour les agents et la performance globale du service. ».

EXOS = « Comment la dernière version d’eRS, la V7 et ses nouvelles solutions de téléphonie avancée, s’intègre, selon vous, dans l’organisation et le fonctionnement en mode SAS sur votre territoire ? »

Dr Christophe Boyer : « En proposant de pouvoir démultiplier les cellules de régulation, tout en gardant l’ensemble des fonctionnalités disponibles à tous, la V7 répond parfaitement à cette nouvelle stratégie que représente le mode SAS. »

Juliette Boucher : « Cette nouvelle configuration personnalisable, rendue possible, offre un gain de temps et une fluidité incroyable dans le décroché comme dans le transfert des communications et l’orientation des dossiers. »

Julien Gricourt : « Nous étions déjà organisés en mode SAS lors du passage en V7 et la multiplicité des salles d’accueil et d’orientation, nous permet désormais beaucoup plus rapidement : de transférer les appels et d’orienter les dossiers vers les différentes cellules de régulation. »

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Le SAS 971 de la Guadeloupe, bascule sur la solution complète du SI-SAS d’Exos

Equipé en téléphonie depuis 2009, le SAS 971 évoque l’évolution de sa téléphonie et le renouvellement de son logiciel de régulation médicale, et sa bascule sur la V7 solution complète du SI-SAS d’Exos.

Le Professeur Patrick PORTECOP, chef de service du SAMU 971, Raphaël JURAVER, coordinateur ARM et Harris Gladone, directeur du GRADES, témoignent à la suite de la mise en production de la solution complète du SI-SAS d’EXOS depuis le 10 décembre dernier, au Centre Hospitalier Universitaire de Pointe à Pitre. Ils évoquent les faits marquants du projet et le déroulé de la mise en service.

Exos : En quoi la nouvelle version de communication avancée V7, déployée par Exos, a su se montrer bénéfique pour l’activité du SAS 971 ?

Pr Patrick Portecop : « Cette version arrive à point nommé, pour nous permettre d’avancer dans notre projet de développement du SAS et de ses différentes filières, pour la Guadeloupe et les Iles du Nord – en particulier fluidifier et sécuriser les échanges avec les appelants. Elle permet également de répondre à notre problématique de régulation à distance pour nos médecins libéraux, très spécifique à notre territoire de Guadeloupe.
Nous sommes satisfaits d’avoir réussi à obtenir cette possibilité technique.
Nous remontons surtout de niveau en termes de sécurité et de fiabilité, tout en restant dans une simplicité qui est appréciée des utilisateurs ».

Raphaël Juraver : « La solution de téléphonie est adaptée à l’articulation des différents acteurs du SAS. Elle permet, non seulement de fluidifier et diversifier les échanges interpersonnels, mais favorise aussi la régulation à distance. Enfin, elle nous permet de bénéficier de différents moyens innovants de communication avec la population, de manière sécurisée et simplifiée ».

On s’approprie très facilement l’outil, et à l’usage, on perçoit déjà les bénéfices. ».

Exos : Comment votre choix s’est porté sur le Logiciel de Régulation Médicale (LRM) d’Exos et son concept tout-en-un, au moment de changer la solution d’information du SAS 971 ?

Pr Patrick Portecop : « Notre projet SAS était l’occasion de toiletter notre environnement informatique. Il était surtout impératif pour nous d’avoir un fournisseur, un éditeur unique. Etant déjà équipés avec la téléphonie EXOS, nous étions satisfaits de nos rapports et nous avons surtout eu l’opportunité de voir les évolutions apportées à la partie logiciel de régulation médicale. Tout ceci nous a conforté dans l’idée qu’il nous fallait utiliser au plus près le potentiel important de la V7.
A l’issue de l’examen des différentes offres proposées, nous avons été contents de savoir que votre solution avait su remporter l’appel à projet ».

Raphaël Juraver : « Évoluant depuis des années avec des éditeurs différents pour le LRM et pour la téléphonie, il a paru pertinent de s’orienter vers un éditeur unique. Le choix proposé par EXOS a retenu notre attention sur différents critères : l’ergonomie, l’adaptabilité aux spécificités, le caractère innovant et des perspectives d’évolutions en concordance avec l’organisation de la régulation et des soins en général ».

Exos s’est distinguée par la qualité de sa gestion de projet, démontrant la compétence et la disponibilité de ses équipes ! ».

Exos : La solution complète : nouveaux outils de communication avancée et logiciel de régulation médicale, d’EXOS est maintenant déployée au SAS 971, pouvez-vous nous dire deux mots sur cette bascule, tant sur le plan technique que fonctionnel ?

Pr Patrick Portecop : « Tout d’abord, je dois dire que j’étais en confiance, nous n’allions pas rejouer « … à la découverte du nouveau monde » ! Je savais que nous avions à faire à une équipe de professionnels. Auparavant j’ai pu interroger mes collègues de Cayenne mais aussi de Bordeaux, qui ont pu me décrire la simplicité et la facilité avec laquelle leurs agents avaient pu basculer, à ce niveau-là, j’étais rassuré.
Tous ont témoigné de la qualité de l’accompagnement dont on pouvait bénéficier.
A l’occasion de notre bascule, nous avons pu vérifier, en effet, que tout s’est passé comme promis.
Durant les phases de formation, nous avons appréhendé l’outil, géré son ergonomie mais aussi découvert les nouvelles fonctionnalités qui arrivent avec cette V7 – il faut dire que nous avions un retard structurel important – que ce soit en termes d’interfaçage, de visio régulation et d’enregistrement.

Je pense que là, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, et cela s’est déroulé comme prévu, sans que l’impact ne soit important sur la vie de tous les jours, pour le service et les équipes de régulation.

Je dis vraiment Bravo ! ».

Raphaël Juraver : « Une expérience inédite et formatrice, véritable exemple des enjeux d’une conduite de projet, qui s’est déroulée de manière efficace, avec un impact mineur et contrôlé sur la régulation. L’accompagnement qui a suivi fut bien organisé et raisonnable, pour permettre une autonomie rapide des utilisateurs ».

Harris Gladone : « Concernant la bascule, les enjeux étaient nombreux, avec une infrastructure obsolète : sans enregistreurs et redondance des systèmes, il était très compliqué d’envisager un arrêt de production, par ce que l’on ne savait pas comment cela allait réagir ! L’idée était de tout faire en parallèle, pour permettre une bascule en douceur avec un minimum d’arrêt de production, un enjeu capital du projet, et c’est ce qu’EXOS a réussi à faire. Avec une coordination efficace entre les différents acteurs concernés, une communication claire, Exos a su relever ces défis grâce à une approche très proactive et une méthodologie éprouvée, expliquée en amont et exécutée à la lettre »

Exos : Après ces premiers jours d’utilisation, quels sont les retours des utilisateurs ?

Pr Patrick Portecop : « Pour avoir déjà régulé 4 fois depuis la bascule, j’ai vu mes collaborateurs s’en sortir sans difficulté. Notre superviseur, bien sûr, répond aux quelques interrogations des uns et des autres dans cette période de transition.
On s’approprie très facilement l’outil, et à l’usage, on perçoit déjà les bénéfices : fluidité des tâches, contrôle de l’environnement, optimisation de nombreuses fonctionnalités d’envois, d’interopérabilité.
La solution, qui a été très bien paramétrée, reprend toutes nos procédures internes, que nous retrouvons sous formes de clic.

Cela facilite intégralement la vie, tous apprécient ! ».

Raphaël Juraver : « L’appréhension est toujours un peu présente, du fait que le logiciel, plus exigeant, oblige à une qualité accrue dans le traitement des dossiers. Cependant, le constat d’une amélioration des conditions de travail donne satisfaction et doit nous permettre de réviser nos process, vers une meilleure performance ».

Je félicite toute l’équipe qui est restée plus de deux mois à nos côtés. ».

Exos : Sur le plan technique, des changements avec l’ancien système ?

Pr Patrick Portecop : « Nous ne sommes qu’à la phase 1 de notre projet, qui est bien plus large et comprend de futurs locaux, mais d’ores et déjà, le plan de travail a changé, avec l’arrivée d’écrans beaucoup plus ergonomiques ainsi qu’une qualité d’écoute au casque largement supérieure à ce que nous avions.
Plus encore, ce sont les capacités de conférences multiples et toutes ces petites astuces paramétrées à notre attention, par des professionnels de l’urgence, qui démontrent que cette nouvelle solution prend bien en compte les modes de fonctionnement des ARM et des médecins régulateurs, tout autant que les futurs participants des autres filières du SAS.

Les prochains retours, confirmeront la raison de notre choix ».

Raphaël Juraver : « Changement total et radical ! Je ne sais pas comment être plus explicite. En termes de fonctionnalités, de sécurité, d’interopérabilité, d’interconnexions, les changements ont tout simplement permis un bon en avant sur le plan technique mais pas que… ».

Exos : Pourriez-vous nous dire un mot sur la façon dont vous avez vécu la gestion de projet par EXOS ?

Harris Gladone : « EXOS a fait preuve d’une méthodologie de gestion de projet très structurée et d’une grande rigueur dans le suivi des différentes étapes. La comitologie déployée a permis d’identifier clairement les jalons et les principaux enjeux. Je souligne l’excellente écoute de monsieur Torres et de l’ensemble de l’équipe, ce qui a permis d’adapter/ajuster au fur et à mesure des comités de pilotage pour coller à la réalité terrain et aux attentes des utilisateurs.
Les difficultés, les complexités techniques et réglementaires ont été nombreuses. Je souligne la grande qualité d’EXOS dans sa gestion du projet, et ça dans toutes ses dimensions avec notamment un point tout particulier sur l’analyse des risques et le suivi des risques, ce qui était capital dans le cadre de ce projet.
Dans tout projet, il y a ce qui est prévu et ensuite il y a les aléas de projet, c’est-à-dire la résolution des problèmes et c’est sur ce point que j’ai été bluffé par le savoir-faire éprouvé d’EXOS en matière de capacité d’écoute et d’adaptation.

Le travail de recherche de solution de la part d’Exos, impliquant l’ensemble des acteurs a permis de trouver des solutions concertées et acceptées par tous. »

Exos : De votre point de vue, comment qualifieriez-vous les relations entre EXOS et les différents intervenants CHU/ARS/GRADES ?

Harris Gladone : « Ce type de projet incluant plusieurs acteurs induit des intérêts parfois divergents et une dimension politique liée notamment à la problématique de la gouvernance.
Je dirai que le relationnel et la communication ont été des points forts tout au long du projet. EXOS a toujours su être disponible et à l’écoute des demandes et contraintes spécifiques de chaque partie prenante (CHU, ARS, GRADES).
Le climat de confiance qu’EXOS a su instaurer, en lien avec les qualités humaines de l’ensemble des membres de l’équipe, a vraiment marqué tout le monde sur le territoire.

Nous avons pu déjouer les problématiques, discuter, réfléchir, adoucir certaines positions.

Sans ce climat de confiance là, nous aurions eu pas mal de soucis ! »

Exos : Quel est votre avis sur le suivi des engagements et délais pris par EXOS ?

Harris Gladone : « Dans un contexte où les projets e-Santé sont souvent longs et sujets à des aléas, EXOS a su tenir ses engagements de livrer en fin d’année, les délais annoncés ont été respectés, ce qui est très rare dans ce type de déploiement.

Les jalons critiques (et notamment la date de la bascule) ont été atteints sans retard, grâce à une attention constante portée à la gestion des risques et à l’anticipation des éventuels blocages. »

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Pr Patrick Portecop : « Je félicite toute l’équipe qui est restée plus de deux mois à nos côtés, dans ces locaux exigus qui justifient notre prochain déménagement.
Je les félicite d’avoir su comprendre notre manière de travailler, qui est un peu singulière, comme je l’ai rappelé pour ce qui est de la régulation à distance des médecins libéraux. Force est de constater que le défi a été relevé et qu’ils sont au rendez-vous, en termes d’exploitation, de performance et de suivi des dossiers, le tout, au niveau attendu.
Tout ceci témoigne que la pédagogie était adaptée.
Nous avons été amenés, à l’occasion de ce chantier immense, à revoir nos procédures en interne, dont certaines ont dû être toilettées.
Nous avons gagné et nous gagnerons, grâce aux interconnexions qui nous manquaient, avec nos partenaires du SDIS et des transporteurs sanitaires, une simplification de la tâche des ARM, qui se trouvaient réellement en surchauffe.

La solution d’EXOS, nous permet de les repositionner, à la place importante qu’ils doivent occuper dans cette chaîne de l’urgence et de l’information médicale, au profit des personnes qui contactent le SAS.

Encore bravo et merci ! ».

Raphaël Juraver : « Un GRAND remerciement à toute l’équipe EXOS pour sa disponibilité, son professionnalisme et sa contribution à notre démarche d’amélioration et de construction du SAS 971. Nous espérons que cette collaboration se poursuivre et nourrisse de grandes ambitions ».

Harris Gladone : « Un audit initial confié à ISATIS a permis de mettre en lumière un certain nombre de carence sur le plan sécuritaire, règlementaire, fonctionnels et technique.
Les enjeux étaient nombreux, les attentes très fortes, et le planning contraint.
L’accompagnement d’ISATIS sur la dimension Maîtrise Assistance d’Ouvrage et d’Exos ont été déterminant dans l’atteinte de nos objectifs.
En résumé : Exos s’est distinguée par la qualité de sa gestion de projet, démontrant la compétence et la disponibilité de ses équipes. Grâce à des méthodes rigoureuses, les problématiques rencontrées ont été résolues rapidement, assurant ainsi la sérénité du projet. Exos a également su appréhender les exigences spécifiques et adapter ses solutions en temps réel pour répondre aux besoins.
L’implication de la direction, mobilisée pour traiter les points sensibles, a permis une coopération à haut niveau, gage d’efficacité et de réactivité, y compris lors d’arbitrages complexes.

Enfin, la confiance instaurée dès le départ et les qualités humaines exceptionnelles de l’équipe ont permis de déjouer toute situation de blocage grâce à l’écoute et la bienveillance.

Un grand merci et Bravo à toute l’équipe ! »

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Le SAMU 36 à Châteauroux, bascule sur la solution complète du SI-SAS d’Exos

Equipé en téléphonie depuis 2011, le SAMU 36 évoque l’évolution de sa téléphonie et le renouvellement de son logiciel de régulation médicale, et sa bascule sur la V7 solution complète du SI-SAS d’Exos.

Le docteur Chérif Mansour, directeur médical du SAMU 36, Aurélien Lacour, ARM référent et Vincent Bruneau, directeur de projet en charge du déploiement informatique, témoignent à la suite de la mise en production de la solution complète du SI-SAS d’EXOS depuis le 12 mars dernier au Centre Hospitalier de Chateauroux. Ils évoquent les faits marquants du projet et le déroulé de la mise en service.

EXOS = En quoi la nouvelle version de communication avancée V7, déployée par Exos, a su se montrer bénéfique pour l’activité du SAMU-SAS 36 ?

Dr Chérif Mansour : La nouvelle version V7 a un impact bénéfique sur notre organisation, elle propose des améliorations fonctionnelles majeures pour nos ARM, qui peuvent organiser l’ergonomie de leurs écrans, la supervision de toute l’activité de communication, et en particulier les différentes salles d’attente des médecins régulateurs. Nous apprécions aussi la possibilité d’initier une visio avec les appelants, dès la prise d’appel.

Ceci n’est qu’un échantillon des multiples avantages proposés par cette nouvelle V7, que nous allons maintenant exploiter plus en détails.

Nous ne sommes qu’à J2 de l’aventure avec ce nouveau logiciel. Vues les capacités du logiciel, c’est avec le temps, que nous allons pouvoir exploiter l’ensemble, de façon optimisée.

Aurélien Lacour : Des avantages majeurs à cette nouvelle version. Plus rapide, plus ergonomique, elle dispose de fonctionnalités nouvelles comme la salle de conférence à plus de 3 personnes et possiblement jusqu’à 9, de nombreuses salles d’accueil et salles d’attente, une organisation possible de l’écran par l’agent en fonction de son rôle dans la salle de régulation. Il faut aussi parler de la visio avec un maintien du flux tout au long de l’appel, de l’ARM jusqu’au médecin régulateur. Sans oublier la possibilité de localiser l’appel d’un téléphone portable en envoyant un GEO-SMS directement depuis le LRM.

Des avantages majeurs à cette nouvelle version. Plus rapide, plus ergonomique, elle dispose de fonctionnalités nouvelles. Le tout-en-un d’Exos, simplifie certaines choses. Plus on a de solutions intégrées, mieux c’est : moins de pertes d’informations. C’est très rassurant !

EXOS = Comment votre choix s’est porté sur le Logiciel de Régulation Médicale (LRM) d’Exos et son concept tout-en-un, au moment de changer la solution d’information du SAMU-SAS 36 ?

Dr Chérif Mansour : A l’origine, nous connaissions déjà Exos au travers de sa téléphonie, ceci était déjà un pas en avant. Ensuite, je me suis renseigné autour de moi, surtout au niveau régional, auprès de mes confrères du Loiret, d’Indre-et-Loire et de la Haute Vienne, déjà partenaires d’Exos. Il existe donc une réelle volonté d’harmonisation.

De plus, Exos dispose d’une bonne implantation, toujours en progression sur le territoire.

Notre choix d’un nouvel outil, s’est basé également sur votre réputation et un certain niveau de retours d’expériences de mes collègues urgentistes de la région.

Aurélien Lacour : D’une solution à deux logiciels, à un seul format, avec un seul prestataire pour toute la partie régulation, communication et LRM. Ce qui nous simplifie la vie, en termes de gestion du support au quotidien.

Vincent Bruneau : Travailler avec Exos, un choix qui ne pose pas de problème. Des rapports excellents. Nous sommes rentrés dans un dispositif de nouveaux outils de communication depuis un peu plus d’un an, avant même de parler de LRM. Vous recherchiez des sites pilotes pour votre nouvelle version, et entre mise à jour de l’ancien outil, et renouvellement de LRM, notre choix s’est porté sur votre solution. Le tout-en-un d’Exos, simplifie certaines choses. Plus on a de solutions intégrées, mieux c’est : moins de pertes d’informations. C’est très rassurant !

Les capacités de ce nouveau LRM nous permettraient d’actionner des plans d’action communs, de disposer de voies de recours, au travers d’un partage régional. Une présence de l’entreprise de la commande au déploiement. Nous avons été assez bluffés par l’accompagnement, une vraie présence. Cet accompagnement a réellement permis d’avoir des gens en confiance pendant la bascule.

EXOS = Chateauroux sera ville olympique dans quelques mois. Cet élément a-t-il-été déterminant dans le choix de la nouvelle solution de SI-SAS d’Exos ? Pour quelles raisons ?

Dr Chérif Mansour : La réflexion sur le renouvellement de notre LRM était enclenchée déjà depuis un petit moment, s’inscrivant dans une réflexion globale de modernisation de notre outil de travail et de notre salle de régulation. L’annonce de la sélection de Chateauroux comme ville olympique, trouvait un certain écho : dans les possibilités d’entraide entre Samu, en cas de problématiques : d’intervention majeure, de contraintes logistiques. Les capacités de ce nouveau LRM nous permettraient d’actionner des plans d’action communs, de disposer de voies de recours, au travers d’un partage régional.

Aurélien Lacour : En effet, avec la tenue des épreuves olympiques sur Chateauroux, nous recherchions une solution permettant un lien 15/15 avec les autres SAMU limitrophes déjà équipés EXOS.

Vincent Bruneau : Complètement ! Les JO représentent une préoccupation majeure pour le service. Dans un contexte de gestion des risques, la possibilité de mettre en commun avec les autres SAMU régionaux avec le lien 15/15, et la grande capacité de traitement de nombreux appels de façon plus ergonomique, représentent un enjeu important et une certaine opportunité.

Un changement de SI, ce n’est pas rien ! Il y a des sourires, là où il pouvait y avoir des crispations. A mon niveau, les utilisateurs ne semblent pas stressés, on ne sent pas de tension ou de conflit. Les agents de la DSI ont répondu présents, parce que le projet était bien cadré. Les projets où personne ne râle vraiment, dans le numérique ou le secteur hospitalier, ce n’est pas si fréquent.

EXOS = La solution complète : nouveaux outils de communication avancée et logiciel de régulation médicale, d’EXOS est maintenant déployée au SAMU – SAS 36, pouvez-vous nous dire deux mots sur cette bascule, tant sur le plan technique que fonctionnel ?

Dr Chérif Mansour : Nous sommes à J2 de la bascule, bascule qui n’est qu’un maillon, d’une chaine du changement qui s’est mise en route il y a déjà plusieurs mois… Après plusieurs semaines d’immersion, de remontées et d’analyses, de réunions de préparation, de formations des personnels, franchement, la bascule a eu lieu avec une souplesse exemplaire.

Bien préparée, elle s’est déroulée dans la continuité de ce qui se faisait depuis plusieurs mois.

Aurélien Lacour : Avec de nombreuses réunions, une grande anticipation, la bascule a été bien vécue. Les utilisateurs connaissaient à l’avance leur rôle et leur positionnement dans les salles respectives. Cette anticipation a permis un déroulé dans le calme, sans stress.

Vincent Bruneau : Un projet technique et d’accompagnement qui a été fort et maîtrisé. Avec un cadrage et un planning qui ont été respectés au jour près, ce fut très confortable pour nous. Une présence de l’entreprise de la commande au déploiement. Dans les grandes lignes, nous avons eu les bonnes informations au bon moment, de façon à ce que nous puissions rester pro-actifs, ne pas attendre le dernier moment…

Nous avons été réactifs parce que les choses étaient claires, et ça met en confiance pour la suite en termes d’accès techniques.

Une bascule sans effets de bord, tellement transparente que je ne suis pas certain que l’établissement s’en soit rendu compte.

Nous avons été assez bluffés par l’accompagnement, une vraie présence. Cet accompagnement a réellement permis d’avoir des gens en confiance pendant la bascule.

Une bonne réussite EXOS-SAMU-DSI.

EXOS = Après ces premiers jours d’utilisation, quels sont les retours des utilisateurs ?

Dr Chérif Mansour : Ils sont satisfaits, bien préparés et bien accompagnés, ils ont vécu une bascule depuis un autre logiciel avec une grande souplesse.

Aurélien Lacour : A ce jour, de très bons retours de la part des ARM et des régulateurs. Ils sont satisfaits, en particulier par l’accompagnement H24, post-bascule proposé et toujours en cours.

Vincent Bruneau : Un changement de SI, ce n’est pas rien ! Il y a des sourires, là où il pouvait y avoir des crispations. A mon niveau, les utilisateurs ne semblent pas stressés, on ne sent pas de tension ou de conflit.

A J+2, toujours la même ambiance, ça roule !

EXOS = Sur le plan technique, des changements avec l’ancien système ?

Dr Chérif Mansour : Ça va vite, très vite ! Des changements aux aspects techniques bien sûr, mais aussi tactiques ! Beaucoup de fluidité, un grand confort visuel et une ergonomie plus adaptée. Avec le temps, nous apprendrons à découvrir encore plus avant les nouveautés de fonctionnement qu’offre le nouveau LRM. On sait aussi, que l’on peut compter sur votre accompagnement permanent.

Aurélien Lacour : La centralisation via la Hotline et donc un interlocuteur unique représente un grand changement, positif.

Vincent Bruneau : Les agents de la DSI ont répondu présents, parce que le projet était bien cadré. Les projets où personne ne râle vraiment, dans le numérique ou le secteur hospitalier, ce n’est pas si fréquent !

EXOS = Quelque chose à ajouter ?

Dr Chérif Mansour : Un grand merci !

Aurélien Lacour : Merci beaucoup pour l’accompagnement et la formation complète et détaillée, en particulier le focus sur les recommandations de bonnes pratiques. Super !

Vincent Bruneau : Le côté pluridisciplinaire de l’équipe EXOS est un atout majeur, qui sait donner du sens à l’accompagnement au changement. C’est très important, et en ce sens le job a été fait parfaitement !

Merci beaucoup pour l’accompagnement et la formation complète et détaillée, en particulier le focus sur les recommandations de bonnes pratiques. Super !.Le côté pluridisciplinaire de l’équipe EXOS est un atout majeur, qui sait donner du sens à l’accompagnement au changement. C’est très important, et en ce sens le job a été fait parfaitement !

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Le SAMU64A de Bayonne bascule sur la suite logicielle d’Exos

Equipé en téléphonie depuis plusieurs années, au moment du renouvellement de son logiciel de régulation médicale, le SAMU64A de Bayonne témoigne.

Edouard Gault, responsable médical du SAMU64A, et Philippe Viard, en charge du déploiement informatique du logiciel, témoignent suite à la mise en production de la suite logicielle d’Exos le 8 novembre 2022. Déployée en un temps record depuis l’été 2022, ils reviennent sur les différentes étapes de la mise en service et sur les faits marquants du projet.

Exos : Pourquoi avez-vous été amené à changer votre logiciel de régulation médicale ? et pourquoi Exos ?

Docteur Edouard GAULT : « La décision a été prise dans la mesure ou on avait devant nous un défi majeur, le S@S ; pour lequel nous avions besoin d’un outil actuel et adapté à cette dynamique. L’enjeu était d’anticiper l’arrivée de nouveaux métiers dans la régulation et d’élargir le panel de solutions disponibles pour un médecin régulateur ou d’autres opérateurs. Nos critères ont été basés sur la recherche d’un environnement plus ergonomique, l’amélioration de l’expérience-utilisateur, mais aussi d’avoir une traçabilité totale et de disposer d’un outil conforme aux règles de notre pratique professionnelle.

Notre choix s’est porté sur Exos car après avoir exploré différentes solutions, leur suite logicielle répond à ce cahier des charges et c’est le produit avec lequel on aurait à la fois, la transition la plus douce possible tout en faisant un bond qualitatif important. ».

Notre choix s’est porté sur Exos car après avoir exploré différentes solutions, c’est le produit avec lequel on aurait à la fois, la transition la plus douce possible tout en faisant un bond qualitatif important. ».

Exos : La suite logicielle est maintenant déployée au SAMU64A, pouvez-vous nous dire 2 mots sur ce déploiement tant sur le plan technique que fonctionnel ?

Docteur Edouard GAULT : « Le déploiement à Bayonne a été étalé dans le temps, en plusieurs étapes mais avec un rythme très soutenu puisque l’aventure a démarré début juillet et la mise en production a eu lieu début novembre !

J’ai personnellement trouvé la première phase pertinente et fondatrice avec 15 jours pendant lesquels des professionnels métiers d’Exos sont venus en immersion pour comprendre la façon dont on travaillait et nos attentes… un audit en définitive. C’est rassurant car Exos ne vient pas avec une solution toute faite et est dans l’adaptabilité. Le regard extérieur sur nos manières de travailler est une vraie plus-value du début de chantier car notre solution antérieure était installée depuis 23 ans. On finit par travailler d’une certaine manière car on s’adapte progressivement à la solution utilisée et on finit par penser que c’est la règle selon laquelle on doit travailler. Au fur et à mesure on s’aperçoit qu’on faisait bien, qu’on faisait au mieux avec la solution mais l’immersion Exos fait prendre conscience qu’il est aussi possible de faire mieux, de faire différemment… Il y a des choix stratégiques de l’éditeur qui nous amène à évoluer positivement en fonction du projet du service, des compétences, du contexte…

Mais tout cela nécessite, qu’ensuite, le projet soit amené dans le service, auprès des utilisateurs. Vu l’enjeu je pense que ça c’est bien passé mais ça n’a pas été simple. Il y a forcément de la réticence, de l’angoisse et une peur, toutes liées au fait qu’on demande aux utilisateurs d’envisager de sortir de leur zone de confort. Il faut donc un bagage solide de connaissance de la solution et Exos nous y a grandement aidé. L’autre point d’appui a été que ce changement nous l’avons anticipé très tôt. Nous avons investi les agents dès le début dans le choix de la solution. Ça n’a pas été qu’une histoire de chefs et tout ça ruisselle dans le service : l’auto-conviction par le bouche à oreille entre les agents a fortement contribué à la réussite du projet. »

Philippe VIARD : « Si je dois noter un fait marquant dans ce projet c’est qu’on a démarré en production au jour prévu et qu’on a rien perdu !

Et si je le note comme un fait marquant c’est bien parce que ce n’est pas une habitude dans le déploiement d’une nouvelle solution aussi critique pour un service. L’un dans l’autre ça s’est fait dans un temps record et pourtant, côté Direction de l’Innovation Numérique, nous n’avons pas forcément facilité les choses à Exos du fait d’un chevauchement de projets. Pourtant nous avons pu collectivement tenir le planning.

J’ai également été impressionné par l’implication des personnels d’Exos. Ils sont arrivés le 7 septembre pour le démarrage des formations et sont repartis le 7 novembre du matin jusque tard le soir, les week-ends, sans être entrés chez eux et avec une disponibilité totale pour l’équipe. Chapeau ! »

Si je dois noter un fait marquant dans ce projet c’est qu’on a démarré en production au jour prévu et qu’on a rien perdu ! ».

Exos : Après ces premières semaines d’utilisation, quels sont les premiers retours des utilisateurs ? Sur le plan technique, des changements par rapport à l’ancien système ?

Docteur Edouard GAULT : « Exos est déployé depuis le 8 novembre et je suis en parti en vacances depuis le 11 novembre… et je n’ai pas reçu un seul appel !

Même si c’est illustrant en termes de réussite du projet, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de craintes et qu’il faille encore apprivoiser la suite logicielle Exos, mais ça fonctionne les indicateurs qualité sont atteints. Nous faisons du volume et on réalise que les ARM reconstruisent extrêmement rapidement leurs automatismes. ».

Philippe VIARD: «

L’évolution la plus importante est ergonomique car avant il croulaient sur les écrans. Ils en avaient 4 voire 5… Maintenant ils en ont 2 pour Exos, le 3eme sert au reste !!!

Pour l’informatique c’est donc moins de câbles à passer !

Aujourd’hui, depuis Exos, nous sommes sur une infrastructure entièrement gérée par Exos, installée par Exos qui se pose en intégrateur par rapport aux autres prestataires (bip, radio, téléphonie…). Avant quand on avait un problème, on était « baladés » entre plusieurs interlocuteurs. Aujourd’hui, l’agent du SAMU appelle Exos qui pose le diagnostic et pilote l’intervention. La gestion s’en trouve beaucoup plus sereine. ».

Exos : Comme tout SAMU, celui de Bayonne est confronté à des problématiques particulières comme les fêtes de Bayonne ou ses missions « mer », en quoi la suite logicielle d’Exos apporte une plus-value ?

Docteur Edouard GAULT : « Pour les fêtes, j’attends de voir, nous aurons l’occasion d’en reparler. Pour le reste, ce sont des problématiques que nous avons amenées à Exos et nous nous sommes accompagnés mutuellement en particulier sur les sujets mer et plage. On a su adapter et faire évoluer la solution pour que ça puisse être utilisé pour ce type d’appels. Au tout début quand la suite logicielle d’Exos nous a été présentée, ça peut paraître compliqué potentiellement… Mais en fait, non, parce qu’il y a de l’écoute, de la compréhension et surtout, derrière, il y a de la compétence ! Au final ces sujets ont été traités dans un délai relativement courts puisque c’était fait à la mise en production. ».

Ma conclusion c’est que compte-tenu de l’ampleur du changement que représente le remplacement d’un LRM, à l’échelle d’un SAMU, ça s’est bien passé. ».

Exos : Vous êtes équipé d’eSMUR ; sur les niveaux techniques et fonctionnels, quels sont les avantages d’une application connectée au logiciel de régulation du SAMU ?

Docteur Edouard GAULT : « Je n’y vois que des avantages même si aujourd’hui nous avons une version allégée d’eSMUR car je n’ai pas souhaité que toutes les composantes de la suite logicielle Exos soient déployés en même temps. Vue la richesse des outils, il est absolument indispensable de mon point de vue de travailler par étapes. Le déploiement complet de la solution eSMUR aura lieu dans les prochaines semaines.

Cela dit, je ne vois que des avantages à une interface entre applicatif SMUR et logiciel de régulation médicale (LRM). C’est le point capital de la suite logicielle d’Exos car comme le dit l’adage de notre métier, « le smuriste est les yeux et les mains du régulateur, j’attends que le régulateur puisse suivre en temps réel l’intervention de son SMUR et pas seulement en audio ou vidéo mais la tenue à jour en « live » du dossier de régulation complet. Il faut absolument arrêter de fonctionner avec des « pièces de puzzle » non connectables entre elles ! Lorsque c’est le cas, il est très difficile de trouver du lien entre ces pièces. Avec eSMUR il y a une vrai continuité, du lien entre les choses, un dossier unique. ».

Philippe VIARD : « Nous avons démarré eSMUR sur un périmètre limité car nous avons eu des difficultés à interfacer les statuts des vecteurs avec le système d’information des pompiers. Or l’emploi d’eSMUR facilitait cette interface. Pour le déploiement de l’applicatif mobile, ma plus grosse difficulté à été de trouver 3 terminaux pour équiper les vecteurs SMUR ! Quand on a ce type de problèmes au lancement d’une application, ça va !

Le but à terme est d’éviter les re-saisies et les interfaces qui « marchotent » et qui oublient des données au passage. Mais surtout, l’enjeu est de rester avec un interlocuteur unique pour le suivi de l’application et de l’infrastructure. ».

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Docteur Edouard GAULT : « Ma conclusion c’est que compte-tenu de l’ampleur du changement que représente le remplacement d’un LRM, à l’échelle d’un SAMU, ça s’est bien passé. Au niveau de l’équipe et de son adhésion aussi, tout n’est pas rose mais que ça a été extrêmement professionnel. ».

Philippe VIARD : « Un déploiement extrêmement confortable sur le plan technique… si ça se passait tout le temps comme ça… ».

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Suite logicielle Exos : l’innovation côté SAMU

Les SAMU équipés de la suite logicielle Exos participent activement à nos innovations fonctionnelles !

Confronté à une problématique récurrente entre SAMU et services d’urgences, un médecin régulateur du SAMU67, Sébastien Harscoat, a proposé une collaboration à l’éditeur de son logiciel de régulation médicale Exos de travailler au développement d’une innovation qui rend aujourd’hui bien des services !

Sébastien Harscoat, médecin urgentiste au SAMU 67 des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) a imaginé, en collaboration avec Telecom Exos une interface simple entre la suite logicielle de régulation médicale du SAMU et le système d’information des urgences. L’objectif de ces travaux était de simplifier le transfert de données structurées depuis le dossier SAMU vers le logiciel patient des Urgences, en évitant une recopie manuelle de ces données. Cette nécessité de copie manuelle des informations patients avait pour conséquences de compliquer la tâche des soignants centrés sur leur mission première, le soin, et donc de produire des dossiers patients incomplets.

L’idée retenue a donc été de « coder » les informations du dossier de régulation SAMU dans un QR-code, généré par la suite logicielle d’Exos qui peut être ensuite scannée directement par le service d’accueil, permettant ainsi au système d’information du service de « récupérer » les données directement dans les champs adéquats.

Concrètement, la fiche d’admission générée par la suite logicielle d’Exos comporte un QR-code qui synthétise les informations du patient, la ville d’intervention, le type de transport, la médicalisation, les constantes, les observations de l’ARM et du régulateur en charge du dosser ainsi que le bilan SMUR. A l’arrivée dans le service des HUS, le personnel soignant, scanne ce QR-code avec une scannette standard connectée au PC du service et les données sont récupérées automatiquement.

Réalisée sous forme de preuve de concept, la solution est désormais opérationnelle aux HUS et les résultats sont extrêmement positifs que ce soit en termes de quantité de dossiers traités qu’en termes de qualités avec une quasi-disparition des dossiers non-valides. Les graphiques ci-dessous montrent sur 2 services d’urgences des HUS (Nouvel Hôpital Civil et Hôpital de Hautepierre) l’impact du déploiement de cette interface.

Le bilan présenté par Sébastien Harscoat lors du Copex Exos où il a reçu le trophée annuel 2022, fait état des points suivants :

La mise en place du QR code a fortement augmenté l’utilisation du dispositif.
La qualité (identifiant valide) devient très élevée (> 90%).
Le champ identifiant SAMU n’est pas totalement contrôlé mais sa qualité s’améliore au fil du temps.
Il est possible à ce jour d’exploiter 7544 questionnaires sur les 8295 saisis.

Le Docteur Harscoat précise qu’il reste encore du travail lié à la taille du QR-Code et de sa capacité à retranscrire une quantité importante de données mais les avantages sont très encourageants :

Solution actuellement fonctionnelle aux HUS
- Facilité de mise en place
- Nécessite peu de matériel
Soignant
- Réduction du temps de saisi
- Libération du temps soignant > 1h par jour
- Réduction des erreurs de saisie
Clé forte de conciliation des bases de Données
- 22 000 dossiers actuellement
- Recherche

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Exos, la suite logicielle de téléphonie avancée et de régulation des Outre-mers

La phase d’immersion au SAMU de Cayenne : la régulation médicale « tous terrains » de Telecom Exos !

Le Centre Hospitalier de Cayenne et le SAMU 973 de Guyane ont fait le choix d’Exos pour renouveler leurs outils de téléphonie avancée et de régulation médicale. Avec des spécificités liées au territoire du plus grand département français, leur choix s’est porté sur la suite logicielle d’Exos. Rémi Mutricy, régulateur au SAMU de Guyane et chargé du projet LRM témoigne.

Exos : Avant d’échanger sur votre projet Exos de téléphonie avancée et de régulation médicale pour le SAMU, pouvez-vous présenter en quelques mots le SAMU du plus vaste et plus spécifique département français ?

Docteur Rémi MUTRICY : « Le SAMU de Guyane est particulier. D’ailleurs il se dit qu’avant de pouvoir réguler il faut avoir vécu et travaillé aux Urgences/SMUR d’abord un an en Guyane pour en mesurer son caractère hors normes.

Au SAMU nous gérons un territoire grand comme le Portugal et qui compte 300 000 habitants dont la grande majorité est située sur la côte et d’accès plus facile. Mais dans le même temps, 40 à 60 000 personnes, dont nombre d’orpailleurs clandestins vivent en forêt, dans ce qu’on appelle les « communes isolées ». Celles-ci sont accessibles uniquement par bateau, avion ou hélicoptère. Là-bas, la moindre intervention dure au minimum trois heures.

Nous traitons 300.000 appels par an pour 30 à 35.000 dossiers de régulation médicale avec 1 régulateur AMU et 2 ARM. Nous ne disposons pas de permanence de soins mais de 3 SMUR répartis à Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni. Leurs zones d’intervention sont extrêmement vastes par rapport aux SMUR métropolitains et ils réalisent annuellement 2 900 interventions dont 800 héliportées et 200 Evasan (évacuation sanitaire) que ce soit vers la Métropole (environ 50/an) ou vers Fort-de–France (Martinique).

Cette dernière problématique est importante dans notre fonctionnement car il manque certaines spécialités au Centre hospitalier de Cayenne. ».

Au SAMU nous gérons un territoire grand comme le Portugal et qui compte 300 000 habitants dont la grande majorité est située sur la côte et d’accès plus facile. Mais dans le même temps, 40 à 60 000 personnes, dont nombre d’orpailleurs clandestins vivent en forêt, dans ce qu’on appelle les « communes isolées. ».

Exos : En termes d’activité médicale d’urgence préhospitalière, les différences avec la Métropole doivent là-aussi être importantes ?

Docteur Rémi MUTRICY : « Oui, l’une des caractéristiques majeures est la jeunesse de la population guyanaise. La moyenne d’âge de nos patients tourne autour de 40 à 45 ans. Nous faisons également beaucoup de traumatologie avec pas mal de blessures balistiques ou par armes blanches. La part de l’infectiologie est également significative dans le sens où les populations ont un niveau de vie beaucoup plus précaire.

Et puis, bien sûr, nous avons les spécificités de la forêt. Pas mal d’activité de toxicologie liée aux piqûres de serpents, de scorpions… Le traitement des accidents dans les sites d’orpaillage nous amène à prendre des dispositions inimaginables en Métropole où un même dossier peut être régulé pendant plusieurs jours le temps que la victime puisse accéder à un lieu d’intervention. Enfin, la prise en charge des patients les plus précaires représente d’autres défis dès lors que la pathologie ne peut être traitée en Guyane. »

Nos enjeux sont de disposer d’un outil solide et robuste qui sécurise tout le process de régulation et de prise en charge médicale d’une victime dans un contexte très particulier et de mesurer correctement notre activité. ».

Dans ce contexte particulier, quels ont été les critères de votre choix d’une solution de régulation médicale ?

Docteur Rémi MUTRICY : « Notre système actuel date de 2007 : pas de téléphonie avancée, pas de synopsis de l’activité, nous sommes convaincus qu’on perd beaucoup d’appels… La chose indispensable pour nous: un outil fiable !

Notre mission est de pouvoir garantir à la population une bonne qualité de prise en charge et nous ne disposons pas des éléments permettant d’être certains de cela. Du coup 2 enjeux pour ce projet de changement de LRM. D’abord de disposer d’un outil solide et robuste qui sécurise tout le process de régulation et de prise en charge médicale d’une victime dans un contexte très particulier tel que présenté plus haut. Et puis de mesurer correctement notre activité sur tous les plans afin de vérifier que nous sommes efficaces et si besoin, de pouvoir valoriser l’exhaustivité de notre travail et de solliciter des besoins supplémentaires.

La nature de notre territoire mobilise le dispositif Evasan ou encore les vols héliportés, ce qui impacte très fortement notre budget. La lecture statistique de notre action est donc déterminante pour garantir que les crédits affectés à notre service sont bien en rapport avec notre activité.

En terme de qualité de service, nous souhaitons également disposer d’un outil moderne et ergonomique. ».

Exos : Les solutions de téléphonie avancée et de régulation médicale de Telecom Exos sont en cours de déploiement au SAMU de Cayenne. Quelles en sont les étapes et les premiers retours de l’équipe ?

Docteur Rémi MUTRICY : « C’est un projet de longue haleine puisqu’il démarre en 2018 à la prise de fonction de notre chef de service. Exos n’est en rien responsable de ces délais mais il a d’abord fallu comparer les solutions, convaincre de la pertinence de notre projet auprès du CH de Cayenne et de nos partenaires. Tous ont été assez vite convaincus devant le fait que le SAMU était assez exposé ou que la solutions antérieure avait de vrais risques de « tomber ». Ensuite COVID, formalités administratives, process de passation de marché et priorité des projets pour notre DSI en pleine réorganisation. Bref maintenant nous y sommes presque… Reste un sujet technique lié à la mise en place par l’opérateur téléphonique du BTIP dont nous ne désespérons pas qu’il soit déployé dans les prochaines semaines.

En juillet dernier, le chef de projet d’Exos était chez nous puis ce fut le tour en août de l’équipe d’immersion… ».

L’équipe mesure bien qu’on est au-devant d’un saut qualitatif majeur et que nos pratiques et nos organisations vont bouger, mais tout cela est envisagé avec enthousiasme. ».

Exos : En quoi la phase d’immersion des équipes Exos au sein de votre service avant le déploiement a-t-elle permis de préciser votre projet ?

Docteur Rémi MUTRICY : « Ce sont des personnes à l’écoute et des professionnels qui connaissent le métier ! En plus, ils viennent suffisamment longtemps pour que les agents du service dépassent le malaise sur le thème « je suis observé, évalué ». Du coup ça permet de voir la réalité des personnes, des compétences, des fonctionnements, des organisations.

On peut quand même dire qu’on a réussi à les surprendre avec une intervention sur un site d’orpaillage qui a duré… une bonne journée.

Cette étape s’est très bien passée et on a pu montrer la suite logicielle à l’ensemble des ARM. On pouvait craindre une certaine résistance au changement, c’est bien humain ; pourtant le changement de contexte (nouvelle salle de régulation NDLR) et d’outil sont très bien accueillis. L’équipe mesure bien qu’on est au-devant d’un saut qualitatif majeur et que nos pratiques et nos organisations vont bouger, mais tout cela est envisagé avec de l’enthousiasme. L’ergonomie, la facilité de prise en main de la solution et les perspectives de formations n’y sont certainement pas étrangères.

La phase d’immersion Exos au sein du centre de Régulation 973 nous a confirmé les points forts et les axes d’amélioration à travailler au sein de l’équipe. Ces différents points feront l’objet d’un plan d’actions en lien avec le nouveau logiciel et la certification des ARM prévue entre décembre 2022 et mars 2023. Le but étant d’améliorer la qualité, l’efficacité, la pertinence des réponses, et de se conformer aux attentes médico-légales. De plus, cette visite a permis également d’identifier les ARM référents qui pourraient accompagner leurs collègues dans ce changement en toute sérénité. ».

Exos : Pour l’avenir, voyez-vous d’ores et déjà des perspectives d’évolution, des changements dans les pratiques, dans l’organisation suite au déploiement d’Exos au SAMU973 ?

Docteur Rémi MUTRICY : « Le changement dans nos pratiques est évident ne serait-ce que parce qu’aujourd’hui les ARM sont obligés de garder l’appel en ligne jusqu’à la prise de décision : demain on change de siècle, on décrochera plus et on interviendra plus vite !

Nous espérons bien que l’utilisation des solutions d’Exos nous permettront de mieux valoriser notre activité pour étoffer nos équipes et retravailler avec elles notre organisation. En découlera inévitablement un saut qualitatif et une dynamique de formation plus importante qu’aujourd’hui. ».

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Docteur Rémi MUTRICY : « J’espère qu’Exos gère bien les dossiers longs (Rires NDLR) ! La réflexion sur l’intégration d’un module EVASAN nous semble incontournable dans le cadre de notre activité. Je n’ai pas grand doute avec l’expérience qu’ils ont à Mayotte ou à la Réunion mais nous serions partant si nous y étions invités à faire partager notre retour d’expérience et être force de proposition. ».

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eSMUR au Congrès Urgences 2022

Exos présente sa tablette eSMUR au Congrès Urgences 2022.

Développée en coopération étroite avec les SAMU et les SMUR équipés d’Exos, eSMUR est la tablette de référence dans sa capacité à échanger toutes données d’une prise en charge SMUR avec le logiciel de régulation médicale du SAMU.

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MyDPS : Une innovation Exos au service des DPS

Exos présente son innovation pour les Associations Agréées de Sécurité Civiles (AASC) dans la prise en charge des Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS).

Nicolas Tondellier, formateur expert-métier chez Telecom Exos, fort d’une expérience de 24 ans comme Assistant de Régulation Médicale, présente MyDPS. L’innovation sera dévoilée lors du Salon Secours Expo où Exos et CrisiSoft seront présents du 9 au 12 mars prochain stand C9/D10. Venez découvrir MyDPS et nos autres solutions !

Exos : Qu’est-ce que MyDPS, à quelles problématiques s’adresse cette innovation ?

Nicolas TONDELLIER : « MyDPS est une application mobile qui permet aux Associations Agréées de Sécurité Civile de déclarer leurs dispositifs prévisionnels de secours au SAMU du département. C’est un outil d’interopérabilité qui va permettre de gagner du temps, de transférer des données de manière sécurisée et surtout d’éviter l’attente au téléphone pour le secouriste et limiter le taux de charge pour l’Assistant de Régulation Médicale (ARM) au SAMU. ».

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MyDPS est un outil d’interopérabilité qui va permettre de gagner du temps et de transférer des données de manière sécurisée. ».

Exos : Pourquoi un éditeur de logiciel tel qu’Exos s’intéresse aux Associations Agréées de Sécurité Civile ?

Nicolas TONDELLIER : « Les AASC sont des organismes naturellement partenaires des SAMU. Exos avec ses 30 SAMU équipés a pris connaissance des difficultés de déclaration et de gestion des DPS. Le travail avec les utilisateurs Exos dans les SAMU a permis de faire émerger la problématique suivante : comment faciliter les échanges liés aux DPS sans trop créer de surcharge, dans une approche gagnant-gagnant pour AASC et SAMU ?

Il faut savoir que sur certains territoires équipés d’Exos, on peut dénombrer de multiples déclarations de DPS sur un week-end et que la re-saisie d’informations déjà chronophage pour un seul DPS est multipliée d’autant. Idem pour le risque de perte d’infos relative à l’absence de lien entre le dispositif en lui-même et les dossiers individuels des patients. Nous avons essayé donc d’adresser toutes les difficultés au sein d’une même application sur des principes d’efficience, de gain de temps, de traçabilité et de coopération SAMU-AASC ».

L’ARM, au SAMU, a ainsi une vision immédiate et synchronisée avec toutes les informations du DPS et notamment les effecteurs de sécurité civile engagés. ».

Exos : Comment fonctionne cette innovation ?

Nicolas TONDELLIER : « Les AASC vont pouvoir renseigner tous les détails de leur activité lors d’un DPS : date, horaires, lieux, motif, nombre de participants, nature et taille du public, moyens engagés… MyDPS permet de réaliser cette action d’enregistrement par anticipation.

Le jour même, le responsable du DPS, en appelant le SAMU via MyDPS, va générer automatiquement un dossier avec toutes les informations. Lorsque le SAMU du département est équipé de la suite logicielle d’Exos, un Dossier de Régulation (DR) est automatiquement créé.

Si, pendant l’activité, après évaluation, des patients nécessitent une prise en charge avec une régulation médicale du bilan secouriste, MyDPS permet de créer un patient dans l’application, de saisir son bilan et de prendre éventuellement des photos. En appelant le SAMU via MyDPS, un dossier de régulation médicale (DRM) est automatiquement créé dans le logiciel de régulation. L’ARM a ainsi une vision immédiate et synchronisée avec toutes les informations du DPS et notamment les effecteurs de sécurité civile engagés, potentiellement disponibles pour une évacuation vers un service d’accueil d’urgence.

Nous travaillons actuellement à développer un portail web pour les SAMU qui ne sont pas équipés d’Exos.

A la fin du DPS, l’AASC dispose d’une synthèse avec la traçabilité des patients.« .

Exos : Quels sont les sites qui vont bientôt pouvoir bénéficier de cette innovation, dans quel cadre ?

Nicolas TONDELLIER : « Tous les SAMU équipés de la suite logicielle eRM d’EXOS sont éligibles à la mise en œuvre de cette innovation, dans le cadre de leur contrat de services. ».

Exos : Comment sera diffusée cette innovation auprès des utilisateurs ?

Nicolas TONDELLIER : « MyDPS sera mis à disposition gratuitement auprès de toutes les AASC qui pourront télécharger l’application. Nous travaillons encore pour que chaque AASC ait une authentification et une utilisation conforme à la qualité et à la sécurité des données.

Concernant les SAMU équipés de la suite logicielle d’Exos, nous restons sur nos principes habituels. La licence MyDPS est incluse dans nos versions et seuls les coûts relatifs au déploiement, à la formation et aux services d’assistance restent à la charge du centre hospitalier.

Pour les SAMU qui n’utilisent pas encore Exos, nous travaillons au déploiement d’un site web dédié. ».

MyDPS sera mis à disposition gratuitement auprès de toutes les AASC qui pourront télécharger l’application. ».

Retrouvez Exos au Salon Secours Expo du 9 au 12 mars, Porte de Versailles !

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Exos s’interface avec l’Association Française des Premiers Répondants (AFPR)

Spécialisé dans l’interopérabilité, Telecom Exos déploie un nouveau connecteur dans son Logiciel de Régulation Médicale pour les SAMU.

Sur un projet original du SAMU57 de Metz et de l’association Française des Premiers Répondants (AFPR), Exos a développé un nouveau connecteur permettant de déclencher des secouristes lors d’un arrêt cardiaque et de superviser la mission, directement dans eRM, le logiciel de régulation médicale.

Aude Jesupret, Assistante de Régulation Médicale (ARM) au SAMU de Metz et référente du projet ainsi que Frédéric Leybold, Président de l’association AFPR, infirmier hospitalier et pompier témoignent de cette innovation en place depuis l’automne.

Exos présentera ses solutions au prochain Salon Secours Expo qui se déroule du 9 au 12 mars, Porte de Versailles. Retrouvez-nous sur le stand C9/D10.

Exos : Qu’est-ce que l’AFPR ?

Frédéric LEYBOLD : « L’idée m’est venue lorsqu’une de mes voisine a fait un arrêt cardiaque et que j’ai découvert la situation quand l’ambulance est arrivée chez elle alors que j’aurais pu faire gagner quelques minutes à la personne.

Du coup, le constat de départ est qu’il existe des personnes formées à l’intervention sur arrêts cardiaques mais que ces interventions, à la différence d’accidents de la route ou autres, sont « silencieux » ou « invisibles » pour ces citoyens qui ont des compétences pour aider.

L’application, c’est le passage obligé mais l’AFPR, c’est surtout créer un système de réseaux ancrés dans les territoires entre des citoyens, des bénévoles, des élus pour augmenter la communauté au service des victimes d’arrêts cardiaques.

Inévitablement, la vision de l’AFPR est donc plus « lourde » que d’autres solutions puisque pour devenir 1^er répondant, il est nécessaire d’être formé. Plutôt que le SDIS ou le SAMU guide une personne novice, nous faisons le pari qu’une personne formée sera plus efficace dans un contexte d’intervention parfois compliqué.

Aujourd’hui, l’AFPR c’est 3000 citoyens formés aux gestes de secours en cas d’arrêt cardiaque sur les territoires de Moselle et de la Marne. Notre objectif est de créer un lien « familial » avec cette communauté où notre rôle est de répondre à leurs questions, les aider… »

Créer un système de réseaux ancrés dans les territoires entre des citoyens, des bénévoles, des élus pour augmenter la communauté au service des victimes d’arrêts cardiaques. ».

Exos : Telecom Exos vient de déployer l’interface eRM-AFPR au SAMU57, pouvez-vous nous expliquer les enjeux pour le SAMU d’avoir cette nouvelle fonctionnalité directement dans votre logiciel de régulation médicale ?

Aude Jesupret : « Jusqu’à présent lorsqu’un appel au 15 nous permettait de déceler un potentiel arrêt cardiaque où le délai de prise en charge doit être extrêmement rapide, nous engagions les moyens pompiers et SMUR sur l’intervention. Sitôt réalisé cet engagement, nous consacrions de longues minutes à chercher une personne dans l’entourage de la victime afin de le guider dans la réalisation d’un massage cardiaque. Appels au voisinage, recherche de personnes valides et volontaires, sollicitation des proches avec tout ce qu’une telle situation comporte comme affect. Au final, beaucoup de temps perdu et quand on sait qu’une minute sans massage c’est 10% de chances de survie en moins, le projet répondait à une forte attente des services de secours.

Au-delà du temps, le projet permettait d’envisager des intervenants qualifiés, facilement joignables et surtout volontaires pour ce type de pratique, neutres dans leur relation à la victime et « détachés » émotionnellement de la situation. Autant d’atouts permettant d’améliorer la prise en charge du patient.

Frédéric LEYBOLD : « Notre enjeu de travailler avec le SAMU était de pouvoir bénéficier de l’expertise médicale qui vient en complément de l’engagement secouriste afin de pouvoir, par exemple annuler une intervention ou au contraire engagé un PR si l’arrêt cardiaque n’a pas été détecté avant. »

Les étudiants gagnent évidemment en autonomie puisqu’ils sont tout de suite dans la pratique active de leur futur métier. ».

Exos : Pouvez-vous nous en expliquer le fonctionnement ?

Aude Jesupret : « Concrètement lorsqu’on décèle un arrêt cardiaque, en même temps qu’on fait masser la personne par quelqu’un de l’entourage immédiat, on déclenche les secours. Dans l’interface de gestion de mission d’eRM, comme pour les moyens pompiers, les ambulances, on accède au moyens AFPR qui génère une demande AFPR en attente d’engagement.

La demande est envoyée aux personnes inscrites par l’AFPR comme 1^er répondants sur le secteur. Tous les 1^er répondants du département ne sont pas alertés mais seuls ceux se trouvant à proximité de la victime géolocalisée dans eRM. Ils sont géolocalisés (dans un rayon de 300m en milieu urbain et 500m en milieu rural). Ils reçoivent d’abord un appel téléphonique avec un message automatique les invitant à se connecter à l’application AFPR. Une fois connectés ils ont l’adresse d’intervention et les informations nécessaires. Lorsqu’ils acceptent la mission ils sont guidés via l’application.

Le choix intéressant fait par l’AFPR est de permettre à plusieurs 1^er répondants de s’engager sur la même mission pour qu’ils puissent se relayer sur le massage, aller chercher un défibrillateur en se répartissant les tâches… Tout est fait pour optimiser les chances de survie.

De notre côté, nous avons l’acquittement de l’engagement des 1ers répondants ainsi que leur identité pour alimenter le dossier de régulation. Nous pouvons rassurer les personnes auprès de la victime pour les informer qu’une première aide arrive. Nous conservons la possibilité d’annuler à tout moment la mission en cas d’évolution de la situation. A la fin de l’intervention correspondant à l’arrivée des secours, les 1^er répondants terminent leur mission sur l’application et le SAMU en est informé directement dans eRM. A posteriori, l’AFPR nous envoie un rapport d’intervention complet. »

Exos : De votre côté Monsieur LEYBOLD, comment êtes-vous organisé pour traiter la sollicitation du SAMU ?

Frédéric LEYBOLD : « De notre côté, concernant la mission du secouriste, il n’y a pas de régulation complémentaire à celle du SAMU. L’objectif est de ne pas perdre de temps : tout se fait de manière automatisée pour gagner chaque seconde. Et puis, de toutes façons, ce serait difficilement gérable.

Notre travail de « régulation » se fait en amont, auprès des personnes qui s’inscrivent. Nous vérifions leurs diplômes, l’actualisation de leurs formations…

La sélection des Premiers répondants se fait sur la base de leur formation. Si la formation n’est pas suffisante ou actualisée, nous les encourageons à se mettre à jour. Cela dit nous sommes pragmatiques et arbitrons chaque situation personnelle.

Concrètement, sur les territoires, nous proposons aux Présidents des Communautés De Communes de former des citoyens en travaillant avec les associations agréées de sécurité civile du département, sur le PSC ou recyclage PSC1. L’idée est de pas entrer dans une logique de concurrence mais de travailler en bonne intelligence. »

Au-delà du temps, le projet d’Exos permettait d’envisager des intervenants qualifiés, facilement joignables et surtout volontaires pour ce type de pratique, neutres dans leur relation à la victime et « détachés » émotionnellement de la situation. ».

Exos : Les applications de mobilisation de secouristes ou de personnes ressources en cas d’incident se sont développées ces dernières années, quelle est la plus-value du système de l’AFPR ?

Frédéric LEYBOLD : « Dans mon expérience professionnelle, j’ai eu la chance de travailler pour l’hôpital et pour les pompiers. Et, sur le terrain, il n’y a pas de blancs et de rouges mais des professionnels au service d’une victime. Dès le départ j’ai tenu à une interface commune, une interconnexion entre la rapidité d’engagement des moyens SDIS et l’expertise des moyens SAMU. L’une des spécificités de notre approche est de considérer la problématique de la victime plutôt que la nature des intervenants.

Ce qui va aussi différencier notre application c’est notre parti-pris, qui peut paraître plus fermé que d’autres solutions qui laissent la possibilité à tous citoyens d’entrer dans le système sans formation préalable. Enfin, nous sommes une association sans objectif de rentabilité et prônons une approche territoriale locale plutôt que nationale comme d’autres, où notre enjeu est d’abord de mailler un territoire avec ses acteurs, d’où nos actions avec les partenaires locaux des communautés de communes.

Aude Jesupret : « Je ne connais pas les autres applications mais le fait d’avoir l’assurance que les 1^er répondants sont sélectionnés par l’AFPR sur la base d’un formation de secouriste ou d’une profession médicale ou paramédicale nous rassure nous, en tant que responsable d’une intervention sensible. »

Exos : Après ces premières semaines de collaboration directement via les applicatifs métiers, quel premier bilan en tirez-vous ? et quelles perspectives, idées ou projets entrevoyez-vous dans cette collaboration ?

Frédéric LEYBOLD : « Des idées oui, nous aimerions répondre au déclenchement de Premiers répondants sur d’autre pathologies que les arrêts cardiaques. On aimerait également que le SAMU ait un plus grande visibilité sur les déclenchements réalisée par le SDIS. Cela nécessite au préalable de dépasser les contraintes techniques. »

Aude Jesupret : « Nous sommes équipés depuis l’automne et ces premiers mois de recul nous permettent déjà de confirmer l’énorme intérêt du SAMU pour cette nouvelle fonctionnalité. Celle-ci est utilisée chaque jour, plusieurs fois par jour, sur chaque arrêt. Evidemment la réponse de 1^er répondants n’est pas systématique car elle dépend du maillage des répondants sur le territoire mais l’AFPR travail avec les communes et les intercommunalités pour densifier ce maillage… avec succès.

Enfin, l’AFPR travaille sur le projet « géo-cœurs » : une centaine de défibrillateurs munis d’alarmes répartis sur des points stratégiques du département. Dès lors qu’un arrêt cardiaque est géolocalisé par le SAMU ou les pompiers, les défibrillateurs de la zone sonnent et via un QR-code indiquent la géolocalisation de l’incident permettant ainsi aux personnes les plus proches d’apporter le matériel. »

Exos : Pour terminer, Monsieur LEYBOLD, quels sont les prochains projets de déploiement avec Telecom Exos ?

Frédéric LEYBOLD : « Pour l’instant, rien d’officiel, nous avons des pistes sur d’autres SAMU mais l’idée c’est de travailler en bonne intelligence sur un territoire pour éviter de diviser les forces de secouristes locales. Et donc le travail préalable est d’approcher les territoires avant de réaliser et d’annoncer des déploiement.

Sur d’autres sujets nous travaillons sur le projet « géo-cœurs » évoqué par Madame Jesupret et nous allons lancer une plateforme de recensement de toutes les formations sur les territoires où nous sommes présents. L’objectif est, là encore, de renforcer notre logique d’intervention sur un territoire. »

Aude Jesupret : « En conclusion, c’est un vrai plus en régulation. On sait qu’on peut avoir, rapidement sur place, 1 personne neutre, qui connait les gestes au bénéfice de la survie du patient ! »

Retrouvez Exos au Salon Secours Expo du 9 au 12 mars, Porte de Versailles !

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La formation des ARM avec les suites logicielles d’Exos et de Skysoft

Le Centre de formation des ARM de Strasbourg choisi Exos et Skysoft pour la simulation !

Le Docteur Anne Weiss, responsable médical du SAMU67 des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et Lionel Eberlin, infirmier au SAMU67 et coordinateur du Centre de formation des ARM nous présentent le dispositif mis en place avec Telecom Exos et Skysoft pour la simulation en téléphonie avancée et régulation au CFARM de Strasbourg.

Exos : Après cette première année d’expérience sur la formation professionnelle des ARM, quel est votre bilan ?

Monsieur EBERLIN : « Il s’agit définitivement d’un progrès car cette formation permet d’accompagner les futurs ARM de façon beaucoup plus appropriée qu’auparavant, dans un environnement sécurisé. Et puis c’est aussi l’occasion de découvrir d’autres manières de travailler, d’autres organisations et fonctionnements notamment par le partenariat que nous avons noué avec Reims qui permet aux étudiants de tourner sur différentes plateformes, de découvrir différents logiciels… ».

Docteur WEISS : « Le bilan est sans appel, avec cette formation, nous professionnalisons le métier d’Assistant de Régulation Médicale. Et puis, et c’est particulièrement important à nos yeux compte-tenu de l’histoire du SAMU67, la formation nous permet de travailler sur les enjeux de qualité, notion très peu travaillée dans la formation « sur le tas » des précédents ARM. Maintenant, c’est formalisé au sein d’un module et conjugué à l’analyse des pratiques et avec la mixité des origines géographiques des étudiants provenant de différents SAMU, nous enrichissons considérablement le bagage des étudiants de ce point de vue là. D’ailleurs ces contenus sont également proposés à nos ARM en poste comme module fortement recommandé, inscrit dans le livret de positionnement. ».

Notre attente a été de formaliser un espace le plus proche possible de la réalité pour que l’étudiant puisse apprendre dans un environnement contextualisé. ».

Exos : Vous avez choisi de proposer aux étudiants ARM la suite logicielle que vous utilisez au CRRA15 du SAMU67, en quoi les logiciels de téléphonie avancée et de régulation médicale vous ont paru pertinents sur le plan pédagogique ?

Monsieur EBERLIN : « Dans notre projet initial de formation, la simulation a tenu, dès le départ, une place prépondérante dans nos méthodes privilégiées d’apprentissage, son but : se rapprocher le plus possible de la vraie vie !

Au départ, nous avons fait avec les moyens du bord et avons rapidement sollicité, avec le service informatique des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, la société Telecom Exos qui équipe le SAMU 67 avec sa suite logicielle de téléphonie avancée et de régulation médicale.

Notre attente a été de formaliser un espace le plus proche possible de la réalité pour que l’étudiant puisse apprendre dans un environnement contextualisé. Le choix s’est évidemment porté sur Exos puisque le SAMU 67 et le SAMU 51, partenaires du CFARM utilisent tous deux les solutions numériques eRM/WRM pour ses qualités de performance et d’ergonomie.

L’un des résultats attendus était également de permettre aux étudiants de pouvoir transférer immédiatement leurs apprentissages dans leur vie professionnelle. ».

Nous avons dimensionné une vraie salle de régulation au sein du CESU : 8 postes de travail répartis en 3 îlots pour créer un CRRA tel que celui que retrouveront les étudiants lors de leurs stages. ».

Exos : Pouvez-vous nous présenter la plateforme qui a été déployée et la manière dont vous l’utilisez en formation ARM ?

Monsieur EBERLIN : « Avec la DSI, nous avons dimensionné une vraie salle de régulation au sein du CESU : 8 postes de travail répartis en 3 îlots pour créer un CRRA tel que celui que retrouveront les étudiants lors de leurs stages au SAMU67. 4 postes en prise d’appel qui réceptionnent les appels des formateurs, reroutés vers la plateforme de formation. 2 Postes dédiés aux bilans et 2 derniers à la gestion des moyens complètent le dispositif et permettent de faire circuler les étudiants sur des exercices réalistes, sur les différentes fonctions, le tout « en live ». ».

Exos : La collaboration entre Exos et Skysoft vous a permis d’être équipé d’une solution d’enregistrement vidéo des écrans pendant les simulations, pouvez-vous nous expliquer son fonctionnement et sa plus-value ?

Monsieur EBERLIN: « La technologie Skysoft permet d’enregistrer tout ce qui se fait sur les écrans quand exos est ouvert. Cela permet effectivement de passer ensuite la vidéo des écrans et de voir comment et dans quel ordre le stagiaire à rempli les différents champs. Cela est utile en début de formation quand les étudiants n’ont pas encore un interrogatoire structuré ou n’arrive pas à « jongler » correctement avec les infos reçues par l’appelant. On peut donc repasser la vidéo après la simulation et le stagiaire voit la façon dont il a rempli le dossier dans Exos. Cela permet de le corriger quand il passe d’un écran à l’autre ou d’un onglet à l’autre sans avoir rempli tous les champs par exemple et donc lorsqu’il a oublié de consigner des éléments du dossier.

Compte-tenu de son déploiement récent, nous prévoyons de l’utiliser dès la prochaine session lorsque les étudiants arriveront à Strasbourg en janvier.

L’idéal serait d’avoir en plus la vidéo du stagiaire en action pour voir ses attitudes mais pour l’instant ce n’est pas le cas. ».

Exos : Justement, Miguel Da Silva vous êtes commercial chez Skysoft, pouvez-vous nous présenter la solution Skysoft déployée au SAMU67 pour le CFARM et répondre aux attentes de Monsieur Eberlin ?

Miguel DA SILVA : « La collaboration entre Exos et SkySoft-ATM a permis au Centre de formation des ARM de Strasbourg de bénéficier de la technologie SkySoft.

Avec la technologie Evidence Capture ils disposent de l’enregistrement vidéo et audio des actions qui sont effectuées par les étudiants sur tous les postes de travail. Ils tirent ainsi parti de ces enregistrements pour former les équipes d’Assistant de Régulation Médicale.

Evidence Capture s’installe en quelques minutes. Immédiatement opérationnelle, la solution est entièrement transparente pour l’opérateur et consomme des ressources minimales sur chaque poste.

Pour répondre au besoin exprimé par le CFARM, en plus d’enregistrer l’audio et la vidéo, Evidence Capture est capable de capturer la webcam de l’écran, pour mieux comprendre les émotions et le vécu des étudiants.

Le lecteur d’Evidence Capture permet de visualiser aisément les enregistrements, par date/heure et par poste ainsi que de faire du streaming sur chaque poste de travail. Stockés sur les serveurs, ils sont encryptés par une norme propriétaire qui interdit toute diffusion à l’extérieur.

Evidence Capture a radicalement changé la manière dont les étudiants sont formés. En leur faisant revivre des moments intenses ou particulièrement complexes, on les prépare mieux à affronter les réalités du terrain. Ils gagnent en justesse, mais aussi en efficacité, dans le traitement des demandes. Evidence Capture les aident chaque jour à devenir meilleur dans l’aide qu’ils apportent à la population. ».

NDLR : Evidence Capture est basée sur l’expertise de SkySoft-ATM qui a fait son succès dans le monde du trafic aérien. Nos solutions sont aujourd’hui leaders du marché en matière d’enregistrement des opérations de contrôle aérien.

C’est cette technologie de pointe qui est mise en œuvre dans Evidence Capture, qui existe en différentes versions pour pouvoir s’adapter à tous les environnements techniques et à toutes les exigences.

Control Rooms – Skysoft (skysoft-atm.com)

Exos : Quels sont les retours de l’équipe de formation, des étudiants ARM ?

Monsieur EBERLIN : « Que du positif puisque les étudiants travaillent dans un environnement sécurisé tout en étant au plus proche de la réalité.

Côté formateurs, passer du système D du début de la formation à cet espace hyperréaliste a été un progrès majeur qui n’est, encore aujourd’hui, pas complètement exploité et laisse imaginer d’autres utilisations dans cette formation ou dans d’autres. Le choix d’une solution déjà maîtrisée par les formateurs a été aussi un plus car leur a permis d’être tout de suite efficaces. Je veux également noter que l’enregistrement est un atout majeur pour la formation : les étudiants s’entendent parler et peuvent donc s’autocorriger et se réguler. Et puis la réécoute collective est un outil majeur de l’analyse de la pratique que nous prônons. ».

Docteur WEISS : « Exos nous a proposé propose quelque chose de très authentique et associé à la configuration spatiale d’une salle de régulation, les étudiants « sont dans le bain ». ».

Exos : Plusieurs SAMU ont imaginé des utilisations particulières, originales des solutions Exos dans le cadre de la formation des ARM comme le SAMU 80 par exemple qui utilise le doublage de la solution de régulation pour les stages des ARM en formation (https://www.exos.fr/cfarm-exos-adapte-ses-solutions-a-laccompagnement-des-etudiants-arm-par-les-samu/). De votre côté avez-vous identifié des pistes similaires ?

Docteur WEISS : « Tout a été très vite et la plateforme est en place depuis peu alors nous n’en sommes pas encore à formaliser de nouvelles utilisations. Néanmoins au moment des épisodes aigus de la crise Covid, nous avons dû créer des plateformes de délestage en urgence. Cette nouvelle infrastructure pourrait permettre de palier ce genre de situations critiques.

En termes de formation, la nouvelle plateforme étant installée au CRRA, nous avons envie de la mobiliser sur de l’analyse de la pratique pour les équipes en poste en particulier sur les dimensions de communication, d’empathie, de maîtrise de soi ; mais aussi rendre plus réalistes les formations aux gestes de secours d’urgences avec la simulation d’appels réels… autant d’idées qui restent à formaliser dans les mois et années à venir. ».

Exos nous a proposé quelque chose de très authentique et associé à la configuration spatiale d’une salle de régulation, les étudiants « sont dans le bain ». ».

Actualités

Depuis la fin octobre 2024, le SAMU-SAS 80 est passé de la V6 à la toute dernière V7 de la solution complète d’eRS et ses fonctionnalités de communication avancée. Les principaux utilisateurs du service, évoquent cette migration et les avantages des nouvelles fonctionnalités proposées.

Le SAMU-SAS 80 a basculé sur la V7 d’eRS depuis la fin octobre 2024. Pouvez-vous nous dire en quelques mots comment s’est déroulé cette évolution ?

Grâce à la formation dispensée par Exos, la bascule s’est faite en toute sérénité, aucune angoisse pour la mise en place, c’est important ! ».

EXOS = Après de nombreuses années à travailler sur la V6, comment les utilisateurs se sont approprié la nouvelle solution ?

La nouvelle interface de téléphonie est très différente avec son affichage à la verticale, mais reste très fluide et intuitive, cela la rend très efficace ! ».

EXOS = De votre point de vue, celui de principal utilisateur, que pouvez-vous nous dire des nouvelles fonctionnalités proposées ?

EXOS = « En quoi ces fonctionnalités améliorent les conditions d’exercice des professionnels, et renforcent la qualité d’accueil des usagers du SAS ? »

Il est indéniable que la modularité proposée par cette version, augmente la fluidité des actions pour les agents et la performance globale du service. ».

EXOS = « Comment la dernière version d’eRS, la V7 et ses nouvelles solutions de téléphonie avancée, s’intègre, selon vous, dans l’organisation et le fonctionnement en mode SAS sur votre territoire ? »

Equipé en téléphonie depuis 2009, le SAS 971 évoque l’évolution de sa téléphonie et le renouvellement de son logiciel de régulation médicale, et sa bascule sur la V7 solution complète du SI-SAS d’Exos.

Exos : En quoi la nouvelle version de communication avancée V7, déployée par Exos, a su se montrer bénéfique pour l’activité du SAS 971 ?

On s’approprie très facilement l’outil, et à l’usage, on perçoit déjà les bénéfices. ».

Exos : Comment votre choix s’est porté sur le Logiciel de Régulation Médicale (LRM) d’Exos et son concept tout-en-un, au moment de changer la solution d’information du SAS 971 ?

Exos s’est distinguée par la qualité de sa gestion de projet, démontrant la compétence et la disponibilité de ses équipes ! ».

Exos : La solution complète : nouveaux outils de communication avancée et logiciel de régulation médicale, d’EXOS est maintenant déployée au SAS 971, pouvez-vous nous dire deux mots sur cette bascule, tant sur le plan technique que fonctionnel ?

Exos : Après ces premiers jours d’utilisation, quels sont les retours des utilisateurs ?

Je félicite toute l’équipe qui est restée plus de deux mois à nos côtés. ».

Exos : Sur le plan technique, des changements avec l’ancien système ?

Exos : Pourriez-vous nous dire un mot sur la façon dont vous avez vécu la gestion de projet par EXOS ?

Exos : De votre point de vue, comment qualifieriez-vous les relations entre EXOS et les différents intervenants CHU/ARS/GRADES ?

Exos : Quel est votre avis sur le suivi des engagements et délais pris par EXOS ?

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Equipé en téléphonie depuis 2011, le SAMU 36 évoque l’évolution de sa téléphonie et le renouvellement de son logiciel de régulation médicale, et sa bascule sur la V7 solution complète du SI-SAS d’Exos.

Des avantages majeurs à cette nouvelle version. Plus rapide, plus ergonomique, elle dispose de fonctionnalités nouvelles. Le tout-en-un d’Exos, simplifie certaines choses. Plus on a de solutions intégrées, mieux c’est : moins de pertes d’informations. C’est très rassurant !

Equipé en téléphonie depuis plusieurs années, au moment du renouvellement de son logiciel de régulation médicale, le SAMU64A de Bayonne témoigne.

Exos : Pourquoi avez-vous été amené à changer votre logiciel de régulation médicale ? et pourquoi Exos ?

Notre choix s’est porté sur Exos car après avoir exploré différentes solutions, c’est le produit avec lequel on aurait à la fois, la transition la plus douce possible tout en faisant un bond qualitatif important. ».

Exos : La suite logicielle est maintenant déployée au SAMU64A, pouvez-vous nous dire 2 mots sur ce déploiement tant sur le plan technique que fonctionnel ?

Si je dois noter un fait marquant dans ce projet c’est qu’on a démarré en production au jour prévu et qu’on a rien perdu ! ».

Exos : Après ces premières semaines d’utilisation, quels sont les premiers retours des utilisateurs ? Sur le plan technique, des changements par rapport à l’ancien système ?

Exos : Comme tout SAMU, celui de Bayonne est confronté à des problématiques particulières comme les fêtes de Bayonne ou ses missions « mer », en quoi la suite logicielle d’Exos apporte une plus-value ?

Ma conclusion c’est que compte-tenu de l’ampleur du changement que représente le remplacement d’un LRM, à l’échelle d’un SAMU, ça s’est bien passé. ».

Exos : Vous êtes équipé d’eSMUR ; sur les niveaux techniques et fonctionnels, quels sont les avantages d’une application connectée au logiciel de régulation du SAMU ?

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Les SAMU équipés de la suite logicielle Exos participent activement à nos innovations fonctionnelles !

La phase d’immersion au SAMU de Cayenne : la régulation médicale « tous terrains » de Telecom Exos !

Exos : Avant d’échanger sur votre projet Exos de téléphonie avancée et de régulation médicale pour le SAMU, pouvez-vous présenter en quelques mots le SAMU du plus vaste et plus spécifique département français ?

Exos : En termes d’activité médicale d’urgence préhospitalière, les différences avec la Métropole doivent là-aussi être importantes ?

Nos enjeux sont de disposer d’un outil solide et robuste qui sécurise tout le process de régulation et de prise en charge médicale d’une victime dans un contexte très particulier et de mesurer correctement notre activité. ».

Dans ce contexte particulier, quels ont été les critères de votre choix d’une solution de régulation médicale ?

Exos : Les solutions de téléphonie avancée et de régulation médicale de Telecom Exos sont en cours de déploiement au SAMU de Cayenne. Quelles en sont les étapes et les premiers retours de l’équipe ?

L’équipe mesure bien qu’on est au-devant d’un saut qualitatif majeur et que nos pratiques et nos organisations vont bouger, mais tout cela est envisagé avec enthousiasme. ».

Exos : En quoi la phase d’immersion des équipes Exos au sein de votre service avant le déploiement a-t-elle permis de préciser votre projet ?

Exos : Pour l’avenir, voyez-vous d’ores et déjà des perspectives d’évolution, des changements dans les pratiques, dans l’organisation suite au déploiement d’Exos au SAMU973 ?

Exos : Quelque chose à ajouter ?

Exos présente sa tablette eSMUR au Congrès Urgences 2022.

Exos présente son innovation pour les Associations Agréées de Sécurité Civiles (AASC) dans la prise en charge des Dispositifs Prévisionnels de Secours (DPS).

Exos : Qu’est-ce que MyDPS, à quelles problématiques s’adresse cette innovation ?

MyDPS est un outil d’interopérabilité qui va permettre de gagner du temps et de transférer des données de manière sécurisée. ».

Exos : Pourquoi un éditeur de logiciel tel qu’Exos s’intéresse aux Associations Agréées de Sécurité Civile ?

L’ARM, au SAMU, a ainsi une vision immédiate et synchronisée avec toutes les informations du DPS et notamment les effecteurs de sécurité civile engagés. ».

Exos : Comment fonctionne cette innovation ?

Exos : Quels sont les sites qui vont bientôt pouvoir bénéficier de cette innovation, dans quel cadre ?

Exos : Comment sera diffusée cette innovation auprès des utilisateurs ?

MyDPS sera mis à disposition gratuitement auprès de toutes les AASC qui pourront télécharger l’application. ».

Retrouvez Exos au Salon Secours Expo du 9 au 12 mars, Porte de Versailles !

Spécialisé dans l’interopérabilité, Telecom Exos déploie un nouveau connecteur dans son Logiciel de Régulation Médicale pour les SAMU.

Exos : Qu’est-ce que l’AFPR ?

Créer un système de réseaux ancrés dans les territoires entre des citoyens, des bénévoles, des élus pour augmenter la communauté au service des victimes d’arrêts cardiaques. ».

Exos : Telecom Exos vient de déployer l’interface eRM-AFPR au SAMU57, pouvez-vous nous expliquer les enjeux pour le SAMU d’avoir cette nouvelle fonctionnalité directement dans votre logiciel de régulation médicale ?

Les étudiants gagnent évidemment en autonomie puisqu’ils sont tout de suite dans la pratique active de leur futur métier. ».

Exos : Pouvez-vous nous en expliquer le fonctionnement ?

Exos : De votre côté Monsieur LEYBOLD, comment êtes-vous organisé pour traiter la sollicitation du SAMU ?

Au-delà du temps, le projet d’Exos permettait d’envisager des intervenants qualifiés, facilement joignables et surtout volontaires pour ce type de pratique, neutres dans leur relation à la victime et « détachés » émotionnellement de la situation. ».

Exos : Les applications de mobilisation de secouristes ou de personnes ressources en cas d’incident se sont développées ces dernières années, quelle est la plus-value du système de l’AFPR ?

Exos : Après ces premières semaines de collaboration directement via les applicatifs métiers, quel premier bilan en tirez-vous ? et quelles perspectives, idées ou projets entrevoyez-vous dans cette collaboration ?

Exos : Pour terminer, Monsieur LEYBOLD, quels sont les prochains projets de déploiement avec Telecom Exos ?

Retrouvez Exos au Salon Secours Expo du 9 au 12 mars, Porte de Versailles !

Le Centre de formation des ARM de Strasbourg choisi Exos et Skysoft pour la simulation !

Exos : Après cette première année d’expérience sur la formation professionnelle des ARM, quel est votre bilan ?

Notre attente a été de formaliser un espace le plus proche possible de la réalité pour que l’étudiant puisse apprendre dans un environnement contextualisé. ».

Exos : Vous avez choisi de proposer aux étudiants ARM la suite logicielle que vous utilisez au CRRA15 du SAMU67, en quoi les logiciels de téléphonie avancée et de régulation médicale vous ont paru pertinents sur le plan pédagogique ?

Nous avons dimensionné une vraie salle de régulation au sein du CESU : 8 postes de travail répartis en 3 îlots pour créer un CRRA tel que celui que retrouveront les étudiants lors de leurs stages. ».

Exos : Pouvez-vous nous présenter la plateforme qui a été déployée et la manière dont vous l’utilisez en formation ARM ?

Exos : La collaboration entre Exos et Skysoft vous a permis d’être équipé d’une solution d’enregistrement vidéo des écrans pendant les simulations, pouvez-vous nous expliquer son fonctionnement et sa plus-value ?

Exos : Justement, Miguel Da Silva vous êtes commercial chez Skysoft, pouvez-vous nous présenter la solution Skysoft déployée au SAMU67 pour le CFARM et répondre aux attentes de Monsieur Eberlin ?

Exos : Quels sont les retours de l’équipe de formation, des étudiants ARM ?

Exos nous a proposé quelque chose de très authentique et associé à la configuration spatiale d’une salle de régulation, les étudiants « sont dans le bain ». ».

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